L'Auberge du Bon Temps

Shaigan s’esclaffa à la remarque à la remarque de la jeune femme. Décidément, cette petite avait du caractère. S’il était loin d’être un habitué des joutes verbales, il appréciait le genre d’humour qu’on pouvait échanger entre soldats, le soir au coin d’un feu. Il inclina la tête en manière de salut vers Elen, comme un duelliste saluant un adversaire de valeur.

Si la jeune guerrière avait été gênée par la remarque, elle n’en montra rien. Elle se leva sans rien dire, puis après un bref palabre avec l’aubergiste, monta un escalier.

Shaigan se retrouva seul à table. Avait-il vexé la guerrière, finalement. La psychologie n’étant vraiment pas son fort, il haussa les épaules, but une nouvelle gorgée de sa pinte, et se cala confortablement dos au mur.

Puis il sorti sa pipe, la bourra avec ce qui lui restait d’herbe à pipe, et l’alluma. Bientôt, avec un soupir de contentement, il exhala la fumée, envoyant des ronds vers le plafond de la pièce. Puis il contempla le va et vient gracieux de la servance, chaloupant entre les tables tel un navire prêt à être abordé. Un sourire carnassier se peignit sur ses lèvres.

Plus tard, après quelques minutes Elen redesendit sans son sac, mais aussi sans son armure. Il fesait bien trop chaud dans la pièce et ça en était devenu insuportable.
Elle avit sous son armure un magnifique bustié de cuire noire ficellé dans le dos. Elle portait un pantalon, ce qui n'était pas courant, un peu grand pour elle avec de grande bottes également en cuire qui lui montaient mis mollet .
Elle fesait preuve de classe tout en étant très simplement habillée.
Elle revenu à la table puis se rassia près de l'homme. Elle avait sentit le regard de tout ces hommes sur elle, mais surtout celui de Shaïgan.Et cela la fesait rire mais la flatait.

"Je suis désolé, j'espère que vous n'avez pas cru que je m'étais échappée.Loin de moi l'idée...Mias j'ais eu une bouffé de chaleur, l'air est lourd.
Mais je vois que vous n'avez rien commendé, je vous offre le repas alors servez vous."

Elle apuya alors ,les bras croisé, ses coudes sur la table et lanca un grand sourire à son invité.

Shaigan, au bout de quelques minutes à contempler la serveuse, se dit qu’il était temps pour lui de plier bagage. A part sa rencontre de tout à l’heure, Minas Tirith l’avait déçu au plus au point… Il était temps d’aller chercher fortune dans d’autres contrées. La plupart des conversations s’interrompirent. Tournant la tête vers l’endroit ou convergeaient tous les regards, Shaigan aperçu une jeune femme à la silhouette plus qu’avenante, aux formes charmantes engoncées dans un bustier de cuir ficelé dans le dos. Sans sa chevelure caractéristique, il aurait eu du mal à reconnaître en elle la guerrière à l’armure. Ses longues bottes de cuir et son pantalon rehaussaient encore sa beauté.

Sa pipe faillit lui échapper des mains. Dire qu’il s’apprêtait à partir à peine quelques secondes auparavant ! Ce fut au tour de Shaigan d’avoir des bouffées de chaleur…


Il n’avait pas quitté des yeux le charmant minois qui lui faisait face. Cependant, par habitude, son regard quitta à contrecoeur le bustier de la jeune femme (il avait du mal à se la figurer en cet instant comme une gamine !), et parcourut la salle. Plusieurs paires d’yeux étaient fixées sur la donzelle, ce qui était normal, mais également sur lui. Sachant décrypter les tensions, il reporta son regard dans les yeux de la belle et lui tint ce propos :

« A vrai dire, l’idée m’avait effleuré que je vous avait peut-être vexée, et je craignais que vous soyez partie », dit-il (il s’était remis à la vouvoyer, ce qui n’échappa, à la jeune femme, il en était sur).

Il haussa les épaules :

« Quoiqu’il en soit, merci de vous joindre de nouveau à moi », (il leva sa pinte), « et merci de m’inviter ». Son regard se porta de nouveau sur le bustier. « Et merci de m’offrir un spectacle auquel je ne m’attendais pas. Sang et cendres ! Si toutes les armées du monde étaient aussi agréables ! ».

Il eut un rire sec, puis baissa le ton.

« Quoiqu’il en soit, je ne serai pas étonné qu’il y ait un peu d’animation ce soir"


Shaigan, sans tourner la tête, s’adressa de nouveau à Elen :

« Qu’est-ce que je disais ? »

Il aurait été curieux de voir comment la jeune femme se débrouillait dans ce genre de situation. D’autant que dans une salle remplie d’hommes, elle devait très bien savoir à quoi s’attendre pour se pavaner de la sorte. Mais voilà, un imbécile avait sans doute envie d’en découdre. Sait-on jamais, se dit-il, peut être est il un peu plus perceptif que les soulards habituels.

Shaigan se tourna à demi vers l’ivrogne, et lui lança un regard qu’il cultivait depuis des années. Généralement ce regard suffisait à lui éviter bon nombre d’embrouilles. Sa balafre et son air de spadassin suffisaient la plupart du temps à intimider les bouseux de son espèce… Mais de temps en temps, il tombait sur un crétin…

Il fixa donc l'inconnu dans les yeux, sans rien dire, l'air menaçant, attendant qu'il détourne le regard...

Elen se fichait complètement du regard des hommes, hormis certains. Mais là, c'était inaxceptable, tant bien même elle aurait dansé cela ce serait comprit, maais la c'était une insulte. Elle se leva alors brusquement, pris discrètement son arme qu'elle avait laissé sur la chaise, puis s'avanca près de l'homme qui les avait intèrpelés. Très calm elle le regarda dans les yeux, mais l'homme se leva devant elle comme preuve de supèriaurité.
Elle se raprocha alors de lui le fixa avec nervosité.

" Tes escuses te sauverons peu être ta langue homme ou plutot soulard car tel tu te présente!"

Elle semblait enragée comme prise de folie mais elle se forcait de se contenir pour ne point user de son arme sans bonne raison...

Shaigan fut pris de court par la réaction de la jeune guerrière. La voyant brandir son épée, il se dit que cela risquait de finir dans un bain de sang… Pas une bonne idée, ou plutôt le meilleur moyen de finir au cachot.

Heureusement, le bonhomme était loin d’être un abruti. Les sens de Shaigan étaient maintenant en alerte, et il remarqua la sombre silhouette au fond de la taverne… Et se demanda comment il avait pu la rater.

D’un signe de tête, il montra à la guerrière l’étrange personne qui les observait.

« Disons que pour ma part j’apprécie grandement cette tenue. Et si vous souhaitez vous rhabiller, peut-être avez-vous besoin d’une escorte », dit-il avec un sourire entendu. Il leva les mains à plat, en signe de reddition :

« Je plaisante, je ne tiens pas à tâter de votre lame ! »

Puis il lui jeta un regard suspicieux :

« Ne me faites pas croire que vous ne vous attendiez pas à une telle réaction dans une auberge ou les gens se saoulent à longueur de journée ? »

"Je n'ais pas dit cela mais pourquoi me taire si cela me déplait! Je n'accepte pas ce qui ne me gène! Tel est ma mentalité, et c'est ansi que je vis dans l'ambition de pouvoir un jour avoir un pouvoir assez puissant pour juger des bonnes ou mauvaise paroles en mon sujet"

Elle repri un aire plus calme et serein, comme apaisé.
Mais il y avait toujours cet homme au fond qui les observait et cela la génait fortement.
Elle regarda Shaïgan puis lui fit signe vers l'homme du fond en se retournant.

Mais que veut il celyui la! Regardez comment ils nous dévisage!"

Shaigan quant à lui avait décidé d'ignorer le bonhomme. Il n'appréciait guère qu'on le dérange quand il fumait de l'herbe à pipe, il devait en aller de même avec celui-ci. Ce dont il fit part à sa compagne de table:

"Je pense que cet homme se distrait à sa manière... Qui peut savoir? Il pourrait être l'un de ces espions dont aiment s'entourrer les puissants, un mercenaire, un assassin... Qu'importe! Du moment que nous le gardons à l'oeil..."

Puis changeant totalement de sujet, il lui demanda:

"Ou avez-vous appris à vous battre?"

Elen se sentit en confiense avec ShaI^gan, il avait assez de présence pour se faire obeir et la puissance était pour elle un atout majeur

"Je vivais de ci de là pour vivre, des récoltes de blés. Mais je passait mes nuits dans les tavernes où j'appris à vivre dans l'illégalité et où bon nombres d'hommes m'apprirent beaucoup de choses...Mais vous d'où venez vous?"


Elle s'était confié, que diable lui arrivait telle?
Jamais auparavant cela n'arriva, et encore moi à un homme qu'elle avit connu que depuis quelques heures.Ele ne s'en remettait pas elle même.

Elle se rapprocha de plus en plus de Shaïgan comme passionné par ses dires, bien que l'inconnu la dérangait énormément.
Mais il fut absent un petit moment de son esprit n'ayant que de l'admiration pour Shaïgan, de la manière la moins discrète.


Puis un homme arriva brusquement, sans prévenir...Ce n'était pas un homme...mais un elfe!
Que vouait il , et pourquoi maintenant?
Après avoir vu la bourse Elen se calma mais ne put s'empécher de demander sechement!

"Devant une dame on se présente! Vous traitez l'homme comme un bouseux mais vous en faite de même!"

Shaigan grogna à l’irruption du personnage dans leur conversation. Cette marque d’agacement n’était pas due au fait que l’inconnu interrompe leur conversation, non… Mais il avait été totalement surpris par l’arrivée de l’elfe.

« cette gamine me fait perdre la boule ! », se dit-il. « reprend toi, mon vieux, ou tu vas finir avec un pied de ferraille entre les côtes ».

Il n'avait qu'une envie, en cet instant, et c'était de se perdre dans le regard de la belle. Mais les affaires...

Ce grognement fut le seul signe extérieur de sa gêne. Lorsque l’individu déposa la bourse sur la table, ou plutôt la jeta nonchalamment, le son qu’elle rendit renseigna Shaigan sur la nature de la mission…

Dangereuse, étant donné la somme que l’individu s’apprêtait à verser.

Shaigan plongea son regard dans celui de l’elfe. Les yeux en amande le dévisageaient froidement.

« peut-on en savoir plus sur cette mission ? Non que je sois en position de refuser une telle proposition », dit-il en jetant un coup d’œil explicite à ses vêtements usés.

A la réponse de la belle, Shaigan eut un sourire amusé. Décidemment, le caractère de ce joli brin de guerrière lui plaisait de plus en plus. Il jeta un coup d’œil peiné vers la bourse.

Si la guerrière refusait l’offre, et contre ses principes, il se disait qu’il se pourrait bien qu’il renonce à cette offre pour le simple plaisir de sa compagnie !

Shaigan faillit éclater de rire à cette remarque. Ceci le décida totalement. Quoique conscient que la donzelle risquait de le mener par le bout du nez, il se dit qu’après tout un peu de piment dans sa vie de mercenaire, même si c’était pour quelques heures, ne lui ferait pas de mal. Il avait décidé d'emboîter le pas à la guerrière sur ce coup.

Il sentait monter en lui une certaine excitation, comme il n’en avait plus connue depuis des années… depuis le temps, en fait, ou il avait tourné le dos à sa vie de corsaire.

Il regarda une nouvelle fois l’elfe, un pli ironique au coin de sa bouche :

« cette dame lit dans mes pensées », dit-il

CE fut au tour de Elen de sentir le fourire grandir en elle, essayant vénemant de le retenir. Elle regarda alors Shaïgan la main sur sa bouche , pour éviter qu'un rire en sorte, et exprima son amusement en lui souriant. Elle s'amusait fort bien, ne voulant que cela s'arrête, et commenca à aprèscier ce fameux Shaïgan qui lui inspirait de la sympatit, chose des plus rare chez elle quasi inexistante!
De plus une aventure en compagnie d'un solide jeune homme comme lui ne lui dérangait pour rien au monde!
Elle sentait qu'il n'appréciait gère la compagnie des elfes tout comme elle. Elle les trouvait prétencieux et trop sage !

Elle se demandait bien pourquoi cet elfe était venu les voire eux! Ils n'étaient ni discret ni fin dans leur attitude, et ne semblaient pas de confience! Alors pourquoi un tel homme était venu leur demander à eux, qui auraient pu révéler sans remort les plans secrets de l'elfe...Cela ne lui plaisait gère mais sa bonne compagnie lui feasait tout oublier.


Elle ne pensait pas et n'aurait jamais cru qu'une simple rencontre du à une de ses querelle l'aurait amené ici!
Elle profitait de chaque second et chaque instant comme un bonheur des plus agréables!
Elle laissa échaper un petit rire lorsque Shaïgan répliqua par un clein d'oeil, comme lorsqu'elle était jeune et qu'un garcon la flatait!Ce qui étonna de plus l'elfe que ne comprit pas alors ce qui se passait, ceci ne l'empéchant pas de continuer son discour comme si de rien n'était!


HRP: vivement le MJ !Même si je ne serais pas la surement ces prochains jours jusqu'à vendredi^^

Comme en miroir aux pensées d’Elen, Shaigan songeait à l’étrangeté de sa rencontre avec la guerrière… Une simple rencontre de hasard, comme on disait en Terre du Milieu…

Il n’aurait jamais cru qu’il puisse trouver une femme aussi séduisante. Son caractère bien trempé, le fait qu’elle avait l’air d’une guerrière chevronnée, donnait à la rencontre un petit goût de danger qui n’était pas pour lui déplaire. Lui aussi savourait cet instant, comme il savourait chaque seconde ou il était encore en vie durant un combat…

C’était dans des moments comme celui-ci qu’il se sentait réellement vivant.

Il fit un clin d’œil de connivence à la guerrière. Il se demandait comment l’elfe allait réagir à leur échange, mais en fond de lui, il s’en fichait.

Shaigan n’était pas surpris par l’attitude hautaine de l’elfe. Sa vie de mercenaire était ainsi faite que la plupart de ses employeurs méprisaient ces hommes (et femmes) qui louaient leurs services pour de l’argent, mais ils ne pouvaient en général pas se priver de ces mêmes services. En vérité, il y avait de grandes similitudes entre son propre métier et celui d’une catin !

Shaigan regarda l’inconnu sortir, puis il reprit sa contemplation de la belle. Son regard passa de nouveau sur le bustier, remonta les lignes du cou, s’égara un instant dans la chevelure… C’était une abondante crinière, à l’aspect soyeux, et cette couleur brillante ! Puis son regard se porta sur la mâchoire volontaire, il détailla les lèvres sensuelles qui en ce moment affichaient un sourire espiègle, et sa contemplation se termina avec les yeux de la jeune femme. Ils avaient une couleur étrange, comme de la brume. Ils semblaient clairs en ce moment, mais Shaigan eut l’intuition qu’ils pouvaient receler en leur sein des océans de ténèbres, et une bonne dose de malice et de méchanceté… Il détaillait les yeux de la belle comme le ferait un duelliste, cherchant à jauger le regard d’un adversaire, évaluant la menace. Et il voyait en cette jeune guerrière un adversaire redoutable, avec quelque chose de sauvage et d’imprévisible en elle, indompté.

Sa main se referma sur la chopine, et d’un signe de tête, il salua la jeune femme :

« Vous me portez chance, l’amie ! Voilà une semaine que j’arpente les rues de cette cité sans trouver d’employeur, et voilà qu’une bourse bien remplie échoue sur notre table, comme un objet abandonné par la marée ! Et je dois dire que vous avez fort bien négocié cette affaire »

Il termina sa chope, et leva sa main, faisant signe qu’on ramène deux autres chopines. La serveuse revint avec la commande, mais Shaigan ne releva même pas la tête à son approche. Elle lui paraissait maintenant bien insipide face à la surprenante créature qu’il avait en face de lui.

Shaigan n’était pas homme à trouver quiétude dans l’existence : il n’y avait que des périodes trépidantes de sensations exacerbées, entrecoupées de phases plus ou moins longues d’ennui. Sa vie s’enflammait le plus souvent dans la fureur d’un combat, lorsque l’arc à la main il semait la mort chez ses ennemis. Plus rarement, il lui était arrivé de trouver semblable impression lors de joutes plus pacifiques, lors d’un tournoi d’archers par exemple. Il appréciait également le contact de la chaleur féminine dans son lit, bien sur. Mais la guerre était la seule amante à qui il restait toujours fidèle, et cela déterminait chaque moment de son existence. Il lui arrivait de la quitter, mais toujours revenait embrasser son étreinte mortelle.

Son esprit n’était pas dénué de toute sensibilité artistique, mais celle-ci était uniquement focalisée sur ce qui avait trait à la guerre : de belles armes pouvaient l’émouvoir, et il pouvait passer des heures à caresser et observer le moindre détail d’une belle lame. Ainsi, il chérissait comme un enfant son arc, fait sur mesure dans de la corne de Sable, un genre d’antilope que l’on trouvait dans les contrées de l’est. Il aimait également regarder le ballet de mort de deux duellistes, ou chaque geste, chaque feinte pouvait s’apparenter à une danse mortelle.

C’était peut-être ce qui l’attirait et le fascinait dans cette guerrière : il lui semblait que son éternelle Amante venait de prendre chair sous ses yeux. Il y avait cette sensation de danger qui planait autour d’elle. Aucun de ses mouvements ne pouvait passer pour ceux d’une courtisane, chacun semblait souple, précis, et mortel pour qui savait reconnaître le fruit d’un entraînement guerrier dans les moindres attitudes corporelles. Mais il y avait cette ambiguïté enfouie en chacun d’eux, cette sensualité bien présente qui leur donnait un caractère exotique et excitant aux yeux de Shaigan.

Maintenant que l’elfe était parti, Shaigan se rendit compte qu’il avait détaillé la guerrière sans rien dire depuis un moment. Il décida de reprendre la conversation là ou l’inconnu l’avait interrompue.

« Je n’ai pas vraiment de point fixe. Ces dernières années, j’ai beaucoup voyagé dans l’Est ».

Il tapota son arc.

« Et j’en ai d’ailleurs ramené cette magnifique arme. Mais avant cela, j’ai vécu au Harad. Je suis né aux Havres d’Umbar. J’y ai été corsaire pendant de longues années. C’est là-bas que j’ai appris le métier des armes, et également là-bas que j'ai gagné le sobriquet de Shaigan-sans-merci ».

Changeant de sujet, il donna une pichenette à la bourse :

« A ce que je vois, si nous acceptons ce contrat, nos prochains jours risquent d’être assez mouvementés. Ceux qui sont prêts à payer une telle somme doivent avoir une mission assez dangereuse à nous confier. Et j’avoue que la perspective d’y participer à vos cotés m’enchante ! »

Le tavernier en personne s'approcha de leur table, il affichait une expression peu rassurée...cependant son pas, lui, était sûr. Il se plaça juste sur le coté de la table et fit un petit "humm" pour se racler la gorge.

Permettez moi de vous prévenir sur ce type...l'elfe en blanc...Il parait beau et noble...mais il n'est que le premier. Il est pas noble pour un sous, d'ailleurs, en parlant de sous...il n'y a que ça qui l'interesse, il est resté sur la Terre du Milieu pour s'en mettre plein les fouilles si vous me permettez l'expression. Faites attention à lui, je ne sais pas ce qu'il vous veut, mais prenez garde, on dit qu'il traine dans des affaires pas claires du tout...des trucs juteux mais pas clairs. On dit qu'il est proche d'une certaine "organisation", les Fers de Lance...une bande de malfaiteurs pleins aux as qui ne cherche que pouvoir et argent. Il parait qu'il est leur face publique, un type de bel allure pour faire passer en douceur leurs crimes...
Bon, j'arrete la parlotte, vous voulez manger quelque chose ? J'ai un succulent ragout de sangliers des forêts de Minas Brethil, un bijou de mon cuistot.

Le tavernier disait peut être juste et son ton de confidence ne trahissait pas l'once d'un mensonge. Soit il était berné par les "on-dit" populaires à Minas Tirith, soit il disait vrai sur toute la ligne...la seule façon de le savoir était de se pointer dès les premières lueurs du jour devant les portes de la Cité Blanche...[b]

Elen était étonnée par le courage du tavernier pour avoir eu l'odace de venir les voire et parler des potins du quartier. Et ce genre de chose l'agassait, mais la soirée était trop bien partie pour créer un grabuge, ellle pris alors sa rèspiration et calcula alors ses paroles pour parler le plus poliment possible.

"Nous prendrons donc de ton ragout pour deux, aubergiste et j'espére que ta viande est plus fine que tes propos.
Sache qu'ils ne sont pas les seuls à s'interesser à l'argent, et ne me contredis point car c'est également ton cas!
Et je vais t'annoncer une nouvelle qui forcira tes ragots(et non ragout^^), ils ne sont pas les seuls à aimer le gout du sang et encore plus celui du pouvoir, alors gardes ta langue dèriere tes dents si tu veus la conserver entière...De plus rajoute nous des patates à ton ragout, et du bon vin..voilà ce sera tout tu peus te retirer!"


Son ton avait changé et dans ses yeux on pouvait lire la colère. Elle détourna donc le regard de l'aubergiste comme pour lui répéter de partire. Elle se remetta alors dans la discusion qu'elle avait avec son nouveau et chaleureux compagnon de route.
On ne pouvait plus lire de sourire sur ses lèvres, comme si elle se retenait d'une certaine chose en se mordant les lèvres.

L'aubergiste répliqua violament à ses dires, mais cela ne génait pas Elen. Car ce qui la génait le plus est qui la fit rougire d'une manière incroyable, était l'ambrouille dans laquelle elle avait mis Shaïgan. Il faudrait trouver une autres auberge mais c'était pour elle une honte de ce retrouver ainsi, dans une telle cituation devant Shaïgan.L'homme lui ayant avant avoué qu'elle lui portait chance, Elen se dit alorss que la chance tournait décidément bien vite. Elle se leva près de l'homme le regarda d'un regard froid et alla chercher ses affaire dans un semblant de dignité.
Elle aurait réagit bien différament si seulement elle était seul, mais ce n'était gère le cas.
Un grande honte la pris dans la chambre, où elle avait posé ses affaires. Elle s'assit alors sur le lit, regadant le mur et se jura de revenir fouetter l'homme au sang si un jour le pouvoir la gagne.
Elle paressait peu être forte, mais elle était encore jeune et il lui suffisait de peu pour qu'elle se sent démunit et bien seul. C'est cette sensation de solitude qu'elle craignait le plus, chose à laquelle elle ne savait faire face. Trop de fois elle s'était retrouvée ainsi, seul dans une pièce à regarder la fatalité qui la dévorait. Ce n'était rien pour nombre de personne, mais pour elle l'humiliation était le pire des suplices et c'est pour cela qu'elle cherchait à fuire ces terres, terres qu'elle disait maudites et insuportables.
Elle reprit ses esprit mais ne se sentait pas encore assez à l'aise pour redessandre, elle attendit alors quelques minutes réfléchisant à la manière d'humilier l'aubergiste avec finesse et à la manière de ne poin se rabaisser devant Saïgan.

Quelle honte se disait elle, et un esprit de vengance la pris aux tripes, elle se disait que seul il n'aurait depuis bien longtemps plus personne dans sa taverne. Heureux pour lui que Shaïgan soit là!

Elle se rapprocha alors de la fenêtre et réfléchissa donc à la démarche à venir...