Salle du Trône

Ohena fut tout à fait surprise de sa demande. Elle salua le roi, lui souriant aimablement. Elle prit alors congé. Elle parit dans ses appartements faire ses affaires. Elle fit prévenir Lordann que sa présence était demandée, et qu'elle désirait y aller seule. Elle se dépêcha de réunir les affaires indispensables, sans oublier quelques provisions. Après ceci, elle se rendit à l'écurie, enfourcha son cheval, déjà sellé auparavant par un jeune écuiller qu'elle remercia en lui offrant quelques pièces. Elle partit ensuite pour prendre rapidement la route de l'Angmar, pensive.

Les joues d'Alaena prirent des couleurs lorsque Eldarion la complimenta. Pendant qu'il lut son message, elle se tint silencieuse à ses cotés. Il finit par transemettre le message à Dame Ohena, qui quitta la salle qui devait se rendre en Angmar en urgence...

- Bon voyage a vous Dame Ohena, vous restezla bienvenue ici...

Finalement, Ohena partit et Alaena se retrouva seule avec Eldarion. Ils sortirent de la salle du trône sous les regards des gardes de service. Quelques uns les escortèrent, pour leur sécurité. Le couple prit la direction de la ville basse, avec la mission d'annoncer à tous de grandes nouvelles, tristes pour certaines, joyeuses pour d'autres...

Un messager se présenta aux portes du domaine, en déclarant qu’il venait porter un parchemin provenant de sa nouvelle Impératrice Olena, du Rhùn. Il pénétra dans la salle du trône, fit de grandes révérences aux deux souverains, et lu le message.

Citation :: Chers souverains,

Entant que Nouvelle Impératrice de l’empire de l’Est, je vous invite cordialement à me rencontrer. Je ne cherche pas la guerre, mon peuple étant en crise, je ne voudrais pas aggraver la situation auprès de lui et je souhaiterais la paix entre nos nations respectives.

Olena

L’homme attendit une quelconque réaction des époux Eladrion et Alaena...

Au pays des aveugles, le borgne est-il Roi ? Il était difficile de savoir la réponse. En tout cas, cet homme était assez aveugle pour confondre le couple royal avec un autre, un simple couple de nobles habillés richement. Toutefois le messager n'avait surement jamais vu le couple royal, d'où la confusion. Quoiqu'il en soit, les nobles lui firent remarquer son erreur, et il s'excusa platement. Le couple royal était sur la place du marché de Minas Tirith en ce moment même, et ils lui conseillèrent de laisser le message aux gardes de la salle du trône, qui ne manqueraient pas de le transmettre aux souverains. Ainsi, ce fut ce que l'homme fit. Puis il s'en alla, retournant délivrer d'autres messages peut-être, ou rejoignant sa nouvelle Impératrice sur les terres arides du Rhùn, ou que savions-nous d'autre encore ? A chacun son chemin...

Faramir gravit rapidement les cercles de Minas Thirit pour arriver dans la cour de l’arbre blanc dont celle-ci débouchait sur notamment la salle du trône du Gondor. Cela l’émerveilla. En fait il n’était pas venu dans cette partie de la citée, même quand son frère avait été tué. Il avait appris la nouvelle par les gardes en bas de l’escalier. Il n’avait même pas eu le temps de le voir, il avait déjà été enterré près de la demeure familiale à Emy Armen. Il s’arrêta un instant pour regarder la cour. La splendeur perdue pendant la guerre de l’anneau semblait être retrouvée. L’arbre Blanc était en fleur et brillait de mille feux. Les gardes de la tour, toujours impeccable ne bronchait pas et gardait l’arbre. Les deux hommes derrière Faramir raclèrent leurs gorges, le tirant de ses pensées. Il fallait qu’il fasse vite, il portait son capitaine sur le dos depuis les terres de l’est. Celui-ci était blessé, il avait reçu une flèche lors d’une embuscade. Il s’avança alors et son approche une petite troupe d’homme s’avanca, ils portaient les emblèmes de la maison de guérison et ils avaient avec eux une civière :

« Je vous le confie fit-il avec un leger sourire »

Et, alors que les hommes s’éloignèrent, emportant son supérieur, il soupira. C’était à lui de faire le rapport au nouvel roi. Il avait aussi un passé conséquent, sa maison était celle des intendants du Gondor, son père en assumait le titre pour le moment, mais il savait au fond de son cœur que bientôt il devrait assumer ce titre, car son père se faisait vieux et bientôt il devait passer l’arme à gauche et rejoindre son frère. Enfin il avança en direction de la lourde porte menant à la salle du trône. Devant, montait la garde deux hommes appartenant aux gardes de la tour. Il gravit les marches et rabaissa son capuchon laissant émerger, à la lumière, son visage. Derrière lui les deux rôdeurs firent de même mais ils restèrent volontairement en retrait. Il savait qu’Elessar était mort, la nouvelle de celle-ci l’avait attristé mais il sentait que son fils était aussi sage que lui. Il s’adressa directement aux gades :

« Gardes, je suis Faramir II, fils d’echtelion III je voudrais voir le roi Eldarion pour faire mon rapport de mission, est-il la ? »

Il attendit alors la réponse des gardes.

Dariane arrivée la veille, avait été subjugée par la beauté de la citadelle qu'elle voyait pour la première fois. Aprés avoir errée quelques temps a travers les différents niveau de la ville, c'était arrétée pour prendre du repos dans une auberge quelconque. Une fois requinquée, elle avait tenue a rendre sa chevelure et son armure propre pour paraitre devant son roi et seigneur en vue de lui faire don de son engagement a son service.C'était avec cette pensée qu'elle avait suivi ce soldat chargée du corps de son supèrieur pour accéder à la porte du trône.L'aynt entendu déclamé son identité, Dariane sur surprise de croiser ainsi le noble fils d'Echtelion III, Intendant du Gondor!

Excusez, noble seigneur, n'etes vous point le grand Faramir, fils et futur intendant du Gondor,...

Elle ne put en rajouter plus, les deux rodeurs qui escortaient Faramir II glissèrent leurs épée longue sous la gorge de Dariane.

Je ne voulais pas vous offensez réussit-elle à déglutire tandis que Faramir prenait conscience de sa présence.

Faramir se retourna .et vit que se deux hommes menaçaient une jeune personne. D’un signe de main il fit baisser les armes de ses compagnons d’arme visiblement méfiant. Il avait devant lui une jeune femme. Son visage était marqué par les épreuves, on dirait qu’elle avait vécu le chemin que lui. Mais ce qui le surpris c’est qu’elle connaissait qui il était. Peu de monde le connaissait en Gondor, mais lui semblait que ce visage ne lui était pas inconnu :

« Effectivement, jeune demoiselle je suis le fils d’Echtelion III. Mais bien que je sois descendant de cette noble famille, je suis pour l’instant qu’un simple rôdeur dans les forces du Gondor. Vous semblez être une combattante, qui êtes vous ? Il me semble que votre visage ne m’est pas inconnue, nos routes se seraient déjà croisées ? »

C'est que, à la caserne de Calembiel d'ou je suis viens, on relate vos faits ainsi que ceux de votre famille. Mais je doute que vous ayez entendu parlé de moi, je ne suis qu'une combattante voulant offrire ses services à son monarque.
A ses mots , Dariane baissa la tête, rougissant de s'adresser ainsi à un personnage issu d'une famille si illustre.
Excusez, Seigneur, vous vous dites simple rodeur, mais dans vos traits je reconnais les traits de votre aïeul qui lui ne manquait pas de majesté. J'ai put comptempler les gravures qui ornaient les murs de la salle de gardes de Calembiel ou tous les illustres combattants du Gondor sont représentés.
Puis relevant les yeux vers Faramir, elle ajouta
Ne m'en veuillez pas si vous me trouvez trop impétueuse, mais sans vous manquez de respect, je désire vous accompagnier et ainsi rentre mes hommages à notre roi. Il fera se qu'il souhaite de moi, mais j'aimerais qu'il m'intègre dans son corps d'armée.J'ai une lame à son serviceIndiquant son épée batarde à ses côtés

Acceptez-vous de m'aider? termina-t-elle, penchant légèrement la tête de côté et osant le regarder franchement de son regard vert

Faramir sourit :

« Oui ma famille porte un lourd passer en Gondor. Malgré les exploits de Boromir et Faramir, il reste la tache qu’a laissé Denethor lors de la guerre de l’anneau. Je suis revenu en Gondor il y a peu et je ne veux pas brusquer les choses en disant que je suis le fils de l’intendant, je dois gagner le respect par mon humilité, même si depuis le départ pour les champs verts de mon Frère tous les espoirs de la famille se repose sur moi. Hum, plus je vous regarde plus, j’ai l’impression de voir dans votre visage, dans votre comportement celui de ma grand mère Eowyn, la fille du Rohan. Je vous aiderais, en son honneur, j’appuierais votre incorporation, et bien que je ne sois pas commandant d’unité, je ferais se que je peux pour que vous soyez auprès de moi, vous feriez un bon rôdeur. »

Il s’arrêta pour regarder la jeune femme qui semblait encore tout émue de rencontrer Faramir. Celui-ci lui pris les épaules avec ses mains :

« Allons dit-il avec douceur, nous serons peut-être bientôt équipier, alors traitez moi en ami et non en légende.»

Dariane fut touché par les derniers mots que Faramir venait de prononcer, aussi baissa la tête et rougie légèrement:

Se serait un honneur de tirer l'épée à vos côtés et vous suis reconnaissant de l'attention que vous me portez dit-elle dans un souffle, si vous le permettez je vais me retirer et attendre par ici votre retour de votre rencontre avec le roi, ajouta-t-elle en reculant et en se mettant à la hauteur des deux compagnon de Faramir

[=i]Ce Faramir a décidèment la noblesse de son sang, je serais profondèment heureuse et honnorée que le roi consante à que je sois reçus au sein de son unité...en plus de la noblesse, Faramir est bel homme, vigoureux et fort, prèsque impressionnant ...[/i]
Tandis que Dariane se perdait dans ses pensées, elle entama la conversation avec les deux rôdeurs tout en épiant Faramir

En provenance de la place du marché, un groupe de quatre personnes se dirigeaient à pas certains jusqu'à l'entrée du palais menant sur la salle du trône. Il y avait le Roi et sa compagne, la belle Alaena Myaka, et les deux autres étaient inconnus pour les gardes, mais si le Roi les amenait jusqu'ici de lui-même, ils n'étaient certainement pas des ennemis. Aucun donc ne s'opposa à l'arrivée des quatres individus. Par simple précaution, il fut simplement demandé à Elladan et Coÿläe de remettre aux gardes toutes les armes qu'ils avaient en leur possession. Tandis qu'ils s'éxecutaient, le Roi s'attarda sur la présence d'autres personnes devant l'entrée du palais. Il y reconnut le fils d'Echtelion III, intendant du Gondor, mais la femme lui était inconnu. Il s'adressa alors à Faramir II.

"Salutations Faramir, fils d'Echtelion III. Voudrais-tu me parler pour venir ainsi ici ? Je suis à ta disposition si tu le souhaites, mais fais vite je te prie, j'ai à converser avec d'autres que toi."

Son ton n'était point dur, mais quelque peu autoritaire, comme le devait être celui d'un Roi envers son sujet.
Sa femme put alors avoir tout le temps de parler à l'héritier de Fondcombe ou la Maîtresse des Rodeurs du Nord tandis qu'Eldarion conversait hâtivement avec Faramir.

Invité

Le regard humble et la démarche d'une harmonie si époustoufflante qu'il semblait marcher sur un parterre de pétales délicates, Elladan marcha jusqu'au palais royal où il viendrait à converser avec son filleul, à sa propre demande. Sa patience d'elfe ne le contreignit pourtant pas à réfléchir à ce que cette demande dissimulait derrière ce voeu d'intimité, il porta plutôt son attention sur ce visage habilement taillé dans la force de l'age des hommes. De son regard perçant, le nouveau seigneur de Fondcombe aperçut en effet les traits d'une personne qu'il avait cotoyé par le passé, mais qui de par ce fait ne pouvait être en vie aujourd'hui. En apercevant le visage de Faramir II, Elladan comprit tout de suite qu'il était de la lignée des Intendants du Gondor, dont le rôle était de suppléer le roi dans la gouverne de la cité blanche. Il ressemblait presque en tout point à Faramir et avait également herité de ce regard ferme et déterminé, propre à la lignée des Rohirrims.

Le sourire aux lèvres, Elladan courba très légèrement la tête lorsqu'il passa devant lui en se remémorant le visage de chacun de ses aïeux, qu'il avait bien évidemment connus pour avoir parcouru toutes les terres du milieu de la fin du second age jusqu'à nos jours. Pour ne pas manquer de politesse, il salua également la jeune femme qui se tenait à ses côtés puis grimpa les escaliers qui conduisaient à la salle du trône lorsqu'il leur fut demandés humblement, à lui et à la maitresse de l'ordre des Rôdeurs du Nord, de bien vouloir ôter leurs armes pour entrer en ces lieux. Ne bronchant pas d'un seul trait, Elladan repoussa sa cape d'un bleu nuit intense d'une simple impulsion de sa main droite et dévoila ainsi toute la beauté de son armure d'argent si magnifiquement sculptée, qu'elle semblait épouser parfaitement les formes de sa peau et être aussi souple qu'elle. Autre fait exceptionelle, le seigneur de Fondcombe était l'un des rares en ce monde à porter deux épées à sa ceinture, une attachée à chacun de ses flancs dans des fourreaux argentés et entaillés d'une multitude de finissions en or. Dathafang et Hanarlhang, telles étaient leur nom.

Détachant donc la ceinture qui tenait fermement ses deux épées elfiques pour la confier aux gardes en présence, Elladan en profita également pour leur confier les rennes et la scelle de sa monture, à laquelle était attachée un arc et un carquois subtilement enroulés dans un drap de lin blanc noué par des cordes elfiques.

¤ ~~~~ > Prenez-en soin, elles sont parmi les dernières créations de mon peuple et je ne tolérerais guère que la moindre égragnitures leur soient infligées.

Donnant ces quelques intructions aux gardes de la citadelle d'une voix toujours aussi douce à l'écoute et totalement dénuée d'une quelconque méprise à leur égard, l'elfe pivota ensuite sur ses talons et reporta son attention sur l'arbre blanc de Minas Tirith. Agrandissant quelque peu son sourire, le souverain de Fondcombe se remémora le jour où partout il fut murmurer le don de la progéniture de Celeborn de Tol Eressëa, appelé Nimloth, à Aldarion et Erendis. Aujourd'hui, l'arbre qui se dressait devant ses joyaux de saphir était le quatrième arbre blanc qu'est connu la terre du milieu depuis la pousse qui fut enlevé de Nimloth par Isildur. La pousse qui avait donné l'arbre actuel avait été trouvé à la fin du troisième age par Aragorn en personne et Gandalf le Blanc sur les pentes du Mindolluin. Grand honneur avait été fait à cette pousse et plus que resplandissant était aujourd'hui l'arbre blanc de Minas Tirith.

Coÿläe avait suivit le noble Roy et sa douce Reine à travers les murs étincellants de la cité blanche. Elle ne prononça pas de mot inutile ou de phrase superflue. Ainsi était Coÿläe : elle était aussi économe en mot qu'un nain l'aurait été avec son or. De temps à autre, elle frednnait l'air d'une douce mélodie d'antant et malgré son air dur et rustre, elle semblait nimbée d'un halo de douceur et de bonté.

La jeune femme vit les deux gardes approcher quand le Roy demanda de son ton autoritaire de Roy, que leurs invités soient délestés de leurs armes. Voyant qu'elle n'avait d'autre solution que d'obtempérer, Coÿläe tint ces propos aux deux hommes.

Coÿläe : "Les arbres sont la demeure du Rôdeur et s'il n'a pas besoin d'un toit pour s'abriter des averses, il a besoin de son arme. Je vous confie ma dague chantante ainsi que Sindolïenel."

Ce faisant, elle sortit prestement sa dague de son foureau, au creux de son dos et bien caché sous sa cape. L'arme trancha vivement l'air et un sifflement aïgu, qui sonnait à l'oreille comme les salutations d'un grand seigneur. Son bel arc elfique, taillé dans le bois de la Forêt qui avait si longtemps hébergé la Dame Galadriel, fut présenté aux deux hommes.

Coÿlaë se détourna d'eux assez rapidement pour voir l'homme et la femme qui attendaient déjà dans la salle du trone... mais assez lentement pour apercevoir les armes d'Elladan.

A cet instant, un murmure s'éleva de sa gorge. Il s'agissait de vers antique, qui contaient la force et la beauté du talent des maîtres-forgerons elfes et la vaillance que leur création insuflaient. L'hommage était à peine dissimulé et le compliment avait été prononcé dans la langue des elfes et portée par cette voix si douce et agréable que Coÿläe avait quand elle chantait ou disait de la poésie.

Abaissant l'écharpe qui lui couvrait le nez, elle dévoila la tête du dragon qui lui couvrait la moitié du visage. Il y eut un murmure chez les hommes du Gondor... mais aucun ne connaissait les histoires qui entouraient la vie de celle que les hommes de l'Anor avait surnommé la fille du Dragon, les histoires sur cette humaine qui déchainait au coeur de la bataille une furie aussi dévastatrice que celle d'un dragon. Oh oui ! Ceux qui l'avait vu à l'acte la craignait et même ceux qui étaient de ses amis.

Faramir II s’avança à la suite du roi du Gondor, les deux rôdeurs restant dehors. Bien évidement il remit ses armes à l’entrée tout comme Dariane. Le roi s’installa sur son trône avec la reine Aalena, alors Faramir II s’inclina devant celui-ci, imité par Dariane :

« Bonjour Sire, je vais faire court, je reviens d’une mission confiée par votre père avant sa mort sur l’état de l’empire de l’est et du Harad . L’empire de l’est ne semble pas une menace pour nous, malgré quelques accrochage avec certaines de leurs forces, rassurez vous ils ne remonterons pas jusqu’aux Gondor. Krell le tyran est mort assassiné et sa succétrice ne semble pas chercher la guerre. Du coté du Harad, les hommes du désert restent aussi calmes mais ils semblent qu’ils gardent la rancœur de la défaite dans la guerre de l’anneau. De récentes incursions ont été relevées en Ithilien du Sud. Elles furent sévèrement punit par mon unité. Au court de cette mission nous avons perdu trois hommes et mon chef est grièvement blessé. Il est actuellement soigné dans les maisons de guérison mais j’ai bien peur qu’il ne succombe à ses blessures. »

Il s’arrêta un instant et il remarqua qu’il avait foule dans la salle du trône. Il vit notamment Elladan dont il en avait parlé à travers les légendes. Son Grand père et lui s’étaient rencontrés dans les maisons de guérison. Une femme, une rôdeuse comme lui était présente mais il ne la connaissait pas.Tout le monde le traitait avec honneur, pourtant lui ne voulait pas les honneurs, du moins tant qu’il n’aurait pas à porter le futur héritage de son père :

« Sire j’ai cependant deux faveurs a vous demandez. Comme je vous l’ai dit mon capitaine est blessé, je souhaite, reprendre le flambeau du moins temporairement et lui rendre sa place si il s’en sort vivant. D’autre part, et pour une foi je vais utiliser la noblesse de ma famille, j’aimerais grandement que cette jeune fille soit incorporée dans mon unité, elle a du talent je le sens, elle ferait un parfait rôdeur. Enfin je voudrais savoir si vous avez une mission à confier aux rôdeurs »

Discourant avec les deux autres rôreurs , Dariane ne vit qu'au dernier moment les deux couples arrivaient! Elle fut subjugé par leurs beauté et leur prestence , ces hautes personnes dégagées force , harmonie et autorité rien que par leurs démarches. Et surtout, elle apercevait une noble créature élfique pour la première fois.

Quelle beauté pour les yeux et le coeur, je comprends mieux les légendes à leur sujet, mais malgrés toutes les descriptions détaillées que j'ai put lire, elles étaient bien loin de la réalité face à la majesté que cet elfe peut dégager, j'ai l'impression que mes sens sont en émoie et me sent tellement loin de cette créature!!
Que Dariane en baissa les yeux

Lorsque Faramir prit la parole, Dariane mit un genou à terre et baissa le front en signe de humilité, et c'est en écoutant le discour de Faramir qu'elle se rendis compte de la mort de son ancien seigneur et son fils, aujourd'hui prenait sa place: Il en a l'étoffe et le charisme qu'il dégage me réconfort: Il fera un grand Roi et serait fière de le servir!!

Comme promit, Faramir parla d'elle se qui lui fit chaud au coeur et un brin de fièreté brilla à ses yeux: Lui aussi et promis à de grandes réalisations, que ma lame lui soit secourable!!

C'est alors que ses yeux se posèrent sur cette femme au visage tatoué, une vague de frissons envahit son corps, ne sachant pas quels sentiments contradictoires cela lui renvoyait, cependant, une fois de plus le respect l'envahit: Je suis réellement en présence de Grands, Dariane ne déçoit pas!!!, Une volonté de fer et l'assurance passa sur ses épaules et elle rafirma sa posture avec droiture et plus d'élégance.

Le Roi écouta avec attention le Rôdeur, prêtant quelques regards sur Dariane comme pour se fonder un premier avis en réponse aux dires de Faramir II.

"Je me souviendrai de ton rapport, n'aies crainte. Je prendrai les mesures nécessaires dès que le mariage sera célébré, mais pour l'instant revenons-en à tes propositions."

Il prit une mine sérieuse et fixa Faramir II.

"Je suis attristé d'apprendre l'état de ton capitaine. Les maisons de guérison sauront s'occuper de lui, j'en suis persuadé, et je ferai appel à de plus haut guérisseurs s'il le faut. Personne ne doit être laissé à l'abandon. Personne, y compris les soldats dont il en avait la charge... En conséquence de quoi, tu es dès à présent Capitaine de l'unité dont tu faisais partie en tant que simple soldat. J'ai toute confiance en toi, ne me déçois pas."

Alors son regard se tourna vers Dariane, et il reprit encore la parole.

"Cette jeune femme semble posséder un grand potentiel, l'ardeur dans ses yeux me le montre assez déjà. Je fais confiance à ton jugement, Capitaine, et puisque tu le souhaites, elle fait désormais partie de ton unité.
Travailles dur, jeune femme, et n'abandonnes pas. Je me tiendrai personnellement au courant de ton évolution avec ton nouveau Capitaine."

Le Roi inclina légèrement sa tête, par respect et galanterie devant une femme. Il interpella ensuite une dernière fois Faramir II.

"Bien. Désormais, Capitaine, tu peux disposer. Je n'ai guère de mission pour le moment pour toi et ton unité, mais Minas Tirith sera bientôt en liesse pour le mariage, et tu aspires surement à quelque peu de repos après ton long voyage. Aussi je t'invite à séjourner quelques jours dans la Cité Blanche, et je te ferai demander pour t'informer de la suite des évènements."

Le Roi se leva. L'entrevue était terminée.

Les compliments d'Eldarion allèrent directement à son coeur, cela confirmé les présentiments qu'elle avait put avoir à son égard et de plus le Roy avait accordé à Faramir grade et le fait de la prendre sous sa coupe. Elle serait lui rendre cet honneur en travaillant dure et en lui restant loyal.

Tandis que tout deux sortaient, Dariane s'adressa à Faramir:
Je vous remercie, Capitaine, d'avoir usé de votre rang familiale pour avoir la possibilité de vous servir et de ce fait de servire le drapeau du Gondor avec honneur, je serais me souvenir de votre geste... et alors qu'ils récuperaient leurs armes auprés des gardes, elle aperçue l'arc de Faramir, bel arme et de bonne facture...Ma première mission sera de m'entrainer à l'arc,...si vous en voyer pas d'inconvénient, c'est une arme que j'ai rarement utilisée.

« Qu’il en soit ainsi fit-il, je vous remercie sire, je vous ne décevrais pas »

Il s’inclina puis suivit Dariane, elle lui dit alors quelques mots.
Faramir sourit alors, puis il rit :

« Il n’y a vraiment pas de quoi, ce que j’ai dit, je le pensais fortement. Il va vous falloir un équipement de rôdeur. Vous ne savez pas tirez à l’arc, pourtant l’arc est l’arme de prédilection du rôdeur du Gondor, il va falloir que je vous entraîne, profitons de ses jours précédents le mariage de notre roi pour vous initiez, vous apprendrez le reste en mission. »

Il regarda les deux rôdeurs présents :

« Messieurs, je suis désormais capitaine intérimaire de l’unité, et voici notre nouveau membre Dariane, Dariane voici Faradan et Eldir, membre des rôdeurs du Gondor. Vous pouvez annoncez au reste de l’unité un repos bien mérité »

- Merci capitaine fit Faradan, je savais qu’un jour vous nous mèneriez au combat, nous sommes fier d’etre sous votre commandement. C’est avec joie que je vais l’annoncer au reste de l’unité (Il se tourna vers Dariane), bienvenue chez les rôdeurs, Faramir II s’occupera de vous.

- Eldir, donnes moi ton arc, que je puisses l’entraîner, allez et profitez de ce repos. »

Le rodeur s’exécuta puis il parti suivit de son compagnon vers le bas de la citadelle :

« Eh bien Dariane, que diriez vous de commencez votre entraînement des maintenant ? Je vous presenterais le reste de l'unité ce soir.»

[Hrp : prière de continuer dans un autre topic maintenant, afin de séparer les deux histoires... Ca sera plus clair, et désormais vous n'êtes plus dans la salle du trône de toute façon. Merci d'avance ^^]

Une fois levé et les deux Rôdeurs partis, puisque Dariane était dès à présent un Rôdeur, le couple royal descendit du piédestal où était surmonté le trône, afin de se mettre à la hauteur de leurs prestigieux invités.
La décoration de la salle pouvait peut-être les surprendre par son étonnante simplicité, mais nulle doute que l'Arbre Blanc figé au mur, symbole de la Cité, leur jetterait un regard impressioné dans les yeux, de par la taille de l'oeuvre, et la majestuosité qui en émanait, comme si chaque Roi ayant siégé sur le trône avait renfermé une partie de lui-même dans l'Arbre avant de quitter le monde des Hommes.
Eldarion dût en venir toutefois directement au vif du sujet non sans respecter la politesse qui leur était dûe.

"Cher Elladan, et vous chère Coÿläe, je suis heureux de vous recevoir dans la salle du Trône de la Cité Blanche pour ma première audience officielle en tant que Roi.
Je n'ai guère entendu parler de vous que de la bouche même de ma mère, Sire Elladan, et quant à vous Madame Coÿläe, ce fut de celle de mon père."

Quelle beauté se dégageait de toute la personne de cet elfe, et comme cela impressionait le Roi du Gondor sans qu'il ne le fasse trop paraître pour l'apparenter à une curiosité mal placée. Tout comme pour Coÿläe et son étrange et énygmatique visage, dont Eldarion ne laissait aucunement l'intérêt qu'il y portait paraître.

"Quelle est donc la raison pour laquelle deux êtres aussi importants que vous, et dont la venue était tout aussi improbable, soient ici et en ce jour même présents ?"

Invité

La salle du trône resplandissait de mille feu et ce malgré la simplicité dans laquelle elle avait été conçu. Derrière le trône du Gondor, une gigantesque fresque représentant Nimloth, l'arbre blanc de Nùmenor, se dressait sur toute la longueur du mur de pierre. Scruptant les moindres détails de l'oeuvre de son regard perçant, le descendant d'Elrond laissa un sourire distrait se dessiner aux coins de ses lèvres rosées. Son attention fut pourtant bien rapidement troublée par les paroles de la belle et jeune femme qui se tenait à ses côtés. Celle-ci loua la beauté subliminale de l'art elfique par le biais de vers que seul les anciens écrits relataient. Ne dégnant pourtant détourner son regard profond vers elle, et ce malgré le fait qu'un murmure sans nom s'était éveillé au sein de la garde royale à l'instant même où elle avait abaissée son écharpe, Elladan entrouvrit sa bouche, referma ses paupières, et lui répondit dans un murmure qu'elle fut seule à entendre:

¤ ~~~~ > Hantalë antaëllo tana ìrima térorië, quimellë ( Merci de me faire si bel honneur, gente dame )

Le regard impassible et l'air visiblement serein, Elladan reporta ensuite son attention sur le couple royal, dès lors que les membres de leur garde sortirent de la salle du trône. Ses cheveux flamboyant et virevoltant au gré des courants d'air, le souverain de Fondcombe courba légèrement l'échine aux dires de son filleul et ne manqua pas de faire réapparaitre ce maigre sourire qui lui conférait pourtant une si grande grâce. Ses cils clignant avec une telle délicatesse que le temps semblait s'être figé à l'intérieur de son être, Elladan ôta en premier lieu son gants de velours de la main gauche puis ralentit sensiblement quand vint le tour de celui de sa main droite. Gardant son regard fixement tourné vers celui d'Eldarion, il laissa apparaitre un éclat de pureté autour de son annulaire. Nombreux auraient put être ceux qui ne l'auraient reconnus, mais les personnes en présence avaient assez apprit de l'existence des elfes pour reconnaître en cet anneau, Vilya, l'anneau de l'air fabriqué par Celebrimbor à Ost-in-Edhil du temps où l'Unique fut forgé par Sauron.

Vilya était un magnifique anneau fait d'or et d'argent pur, dont le joyaux central était aussi bleu que le saphir. Ayant passé de la main de Gil-Galad à Elrond au cours du siège de Barad-dûr, il était aujourd'hui au doigt d'Elladan. Cet anneau avait un pouvoir grand, si grand qu'on eu dit que les étoiles brillaient bien plus où se tenait son porteur qu'en un tout autre lieu. Son pouvoir avait même eu la force de réveiller les eaux de la rivière Bruinen alors qu'Arwen Undomiel secourait l'illustre Frodon Sacquet. Mais depuis que l'Unique avait été détruit, ce pouvoir s'était éteint avec lui. Tout du moins, c'est ce qu'avait pensé Elladan jusqu'au jour où l'anneau lui fut léguer par son propre père aux Havres Gris. Elrond lui avait confié ses pires craintes à son propos, l'Unique détruit et le pouvoir de Sauron éteint, Vilya ne pourrait plus jamais briller... mais à l'aube de son départ pour Valinor, l'anneau s'était très légèrement embrasé.. et même si Elrond n'avait révélé sa vision à son fils, ce-dernier l'avait comprit à son regard emplis d'inquiétude.

¤ ~~~~ > Voici Vilya, l'un des trois anneaux de pouvoir qui fut offert aux trois souverains des elfes en l'an 1693 du Second Age. Comme vous le savez, son pouvoir fut duppé par l'Unique, forgé par Sauron dans les flammes de la Montagne du Destin. Son existence et sa force, sont donc étroitement liées à l'emprise du Maïar Déchu. L'Unique détruit, Vilya a aussitôt perdu son pouvoir tout autant que ses frères, Narya et Nenya. Toutefois si son pouvoir n'est aujourd'hui plus aussi vivace, voir presque détruit, il y subsiste toujours une maigre lueur qui ne peut signifier qu'une seule chose......

Ne préférant prononcer le nom du vassal de Melkor en ces lieux, Elladan laissa l'inquiétude envahir ses traits, signe que le pire était à craindre. Oui, Sauron était faible, très faible mais bel et bien vivant...

En entendant le murmure qui fit office de réponse à Elladan, Coÿläe eut un étrange sourire : son visage sembla s'illuminer sans même qu'aucun de ses muscles ne bouge. Aucun sourire ne se manifesta sur ses doux mais ténébreux traits.

Coÿläe : "Honorez les vôtres est le minimum que je puisse faire. Les gens de la Terre du Milieu vous seront éternellement reconnaissant à vous et à vos frères elfes."

Ces premiers mots avaient été prononcé avec délicatesse et aussi avec le plus grand des sérieux. Pourtant la Rôdeuse ne put s'empêcher un grand sourire alors qu'elle reprit la parole et l'espace d'un instant, il sembla que même les grands arbres de Valinor auraient fait moins de cette lumière blanche et éclatante.

Coÿläe : "Mais si j'aprécie et respecte les elfes pour leur sagesse et leurs légendaires forgerons, ce n'est pas là la plus grande et la plus noble de leurs qualités. Ils sont et resteront les seuls vrais poètes que cette Terre ait jamais porté."

La douce et délicate femme, qui someillait en Coÿläe semblait s'éveiller à la simple mention des elfes, d'un chant ou de vers. Elle se tenait droite et fière dans la salle du trône du Gondor, un lieu d'où émanait une puissance et une noblesse si forte et poignante. Sa cape rejetée sur le côté les deux mains serrée dans son dos et la lueur de la broche argentée de Rôdeur, lui donnait un air majestueux comme un de ces grands généraux de l'ancien temps. Il émanait d'elle une telle force et une telle détermination. C'était le genre de personnage qui ne pensait pas être le meilleur car elle savait l'être.

Elle observa l'échange entre le ROy et ses sujets. Aussi resplendissante et grande puisse-t-elle paraître, elle semblait aussi insignifiante qu'une blatte en présence de ce Roy. Quand il eut congédié ses deux sujets, Coÿläe avait l'envie et la ferme intention de manifester son approbation. Mais aurait-elle pu se permettre de donner son approbation à l'avis d'un des plus grands de ce monde ? Non, elle ne le devrait pas.

Pourtant Coÿläe parla car le Roy s'adressa ensuite à elle et si ses gens savaient comprendre ses ordres silencieux, le Roy ne la connaissait sans doute pas assez pour cela.

Coÿläe : "Altesse, je suis honorée d'être l'une des premières personnes reçues dans cet endroit merveilleux et par un hôte avec votre noblesse. Je m'étonne que vous ayez entendu parlé de moi par feu votre père, Aragorn, fils d'Arathorn. Je n'avais jamais eu l'honneur de le rencontrer et je vous avoues que je le croyais retiré des affaires des Rôdeurs tant il se faisait discret."

Coÿläe se retourna alors vers Elladan car lui aussi avait été fort discret quand aux affaires des Rôdeurs du Nord. Il fallait avouer les Rôdeurs étaient les descendants des chevaliers de l'Arnor et que nombre d'entre eux avaient retrouvé leur noblesse au couronnement du Roy Elessar. L'ordre avait été amputé d'une grande partie de ses plus fines lames.

Et Elladan exhiba devant les yeux ébahis de Coÿläe et devant la retenue royale, son anneau. Celui-ci n'avait pas d'emprise sur les pensées des gens qui le voyait comme il était dit que l'anneau unique en avait eut. L'anneau unique pouvait corrompre les coeurs et éveiller de sombres pensées dans l'esprit. Pendant quelques minutes, Coÿläe ne put détourner son regard du joyau. Il était merveilleusement beau, finement ouvragé, un véritable chef-d'oeuvre.

Coÿläe se détourna finalement de l'objet. Elle se demanda si un sortilège quelconque avait retenu son attention dessus ou bien s'il s'agissait juste de la contemplation ébahie d'une pièce extraordinaire.

Coÿläe n'était pas une femme savante quand il était question d'autre chose que de chansons, des animaux et plantes des contrées qu'elle avait pour habitude de traverser. Les mots d'Elladan lui parurent obscurs et incompréhensibles.

Coÿläe : "J'ai peur de ne comprendre que votre appréhrension, maître Elfe."

Un sourcil levé et des yeux brillant d'un certain amusement, les paroles de Coÿläe ne surprirent pas Eldarion davantage.

"Mon Père fut un homme très silencieux lors de la fin de son règne. Je peux tout à fait comprendre que vous ne le saviez pas, mais veuillez me croire si je vous dis qu'il a toujours gardé un oeil vigilant et protecteur sur ses anciens compagnons, les Rôdeurs du Nord, et sur vous, Dame Coÿläe..."

Il s'apprêtait à continuer lorsqu'un soudain éclat de lumière attira ses yeux vers Elladan, et sa main droite d'où émanait cet étrange phénomène. La lumière se dissipa alors et le Roi put clairement distinguer un anneau. Mais quel anneau... Aux dires d'Elladan, il sut qu'il ne s'était pas trompé sur l'origine de cet artefact, même s'il n'osait véritablement le croire. Son regard était comme envoûté sur cette chose, cette infime petite chose au doigt de son oncle, et il ne pouvait s'en défaire aisément. Il y réussit toutefois en sentant la main de sa bien-aimée serrer plus fort la sienne. Il lui jeta un regard vague et bref, et reporta toute son attention sur l'héritier de Fondcombe en évitant autant qu'il le pouvait de regarder l'anneau.

"Vilya, l'Anneau de l'Air... Elrond dévoila qu'il était en sa possession lorsque le Seigneur des Ténèbres disparut, en compagnie de Gandalf le Blanc, porteur de Narya, et Dame Galadriel, qui elle détenait Nenya. Je pensais qu'ils avaient été détruits après la fin du règne des Ténèbres sur la Terre du Milieu ! Mais vos paroles, Sire Elladan, m'inquiètent encore bien plus..."

Le Roi fit alors un arrêt au milieu de ses paroles pour difficilement déglutir. Il réalisa alors soudainement qu'il s'était avancé de quelques pas en parlant vers Elladan sans même s'en rendre compte. Troublé, il ne regarda même pas si sa bien-aimée l'avait suivit, et ne sentait pas si sa douce main était encore dans la sienne...

"Je... Cela ne se peut... Il ne peut être encore vivant aujourd'hui, sa menace a été définitivement éradiquée lorsque Frodon jeta l'Anneau Unique dans les flammes de l'Orodruin !"

Les efforts de son Père et la Communauté de l'Anneau, et surtout des deux plus courageux Hobbits de l'Histoire, n'avaient pas pû être vains ! Eldarion ne pouvait le concevoir, et tenta désespérement de se calmer en reprenant son souffle.
Il mit sa main sur son visage et tourna brusquement de direction, s'éloignant volontairement de Vilya. Le Roi ne put faire que quelques pas, et s'arrêta. Il regarda sa tendre femme et elle put voir toute la perplexité et l'anxiété dans ses yeux, avant qu'il ne les cache eux aussi sous sa main, se forcant à fermer les yeux pour réfléchir. Il cessa brusquement toute l'agitation dont son corps était pris, et resta en silence.
Enfin, le Roi se retourna vers ses invités.

"Que comptez-vous faire, vous et votre anneau, Sire Elladan ?"

Invité

Elladan salua humblement les louanges de la maitresse de l'ordre des Rôdeurs du Nord d'un hochement de tête tout en gardant son regard fixemment dans celui d'Eldarion. Ce même regard qui, comme sous l'emprise d'un enchantement, ne pouvait désormais plus se détacher aisément de la beauté de Vilya. Fronçant les sourcils à cette constatation, le seigneur de Fondcombe décida volontairement d'en terminer avec ce supplice en recouvrant sa main droite de sa main gauche. De ses yeux d'elfes, il avait perçut la crainte mais aussi le désir s'éveiller puis se mêler étrangement dans le regard de son filleul. L'un des anneaux de pouvoir était encore en vie et la volonté du Seigneur des Ténèbres de le voir un jour à son doigt avait retrouvé de sa vivacité.

¤ ~~~~ > Non... non Eldarion.. la volonté déstructrice de Melkor coule dans les veines de ce monde et aussi longtemps que cette cruauté s'écoulera, la vengeance de ses sbires n'en sera que de plus en plus terrible. Si l'Unique a été détruit, ce n'est qu'une partie de sa force vitale qui s'en est allée. Qui sait, s'il n'a guère forgé d'autres artéfacts capable de contenir d'autres partie de sa force vitale du temps où son âme possédait un corps ? D'une manière ou d'une autre, il a survécu et toute son attention est désormais tournée vers les quelques anneaux de pouvoir qui ont survécu à la guerre de l'Anneau. Ceux des neufs, se sont sûrement détruit avec l'Unique. Narya et Nenya s'en sont allés à Valinor mais il subsiste encore huit anneaux en ce monde.. Valya et les sept qui furent donnés aux nains.. sept.. où devrais-je dire six qui nous sont encore atteignable... car celui qui fut porté par Balin de la Moria, est très probablement tombé entre les mains des gobelins et seul les Valar doivent savoir où il s'en est allé depuis.

Sur ces mots, Elladan prit une mine qui ne trahit nullement son inquiétude. Impassible, comme il l'eut toujours été, il ganta ses mains pour dissimuler Valya des yeux des hommes, craignant que la force des elfes ne soit capable de voiler les tourments que Sauron y insinuait; car si les elfes avaient la sagesse et la force d'éloigner les ombres d'un seul de leur regard, les hommes eux possédaient un coeur tout aussi aisément vaillant que corruptible. Ce qui de ce fait, pouvait tout aussi bien les rendre hardi que cruel. Détournant alors langoureusement son visage de profil, Elladan s'exclama à l'attention de la jeune femme aux cheveux de feu qui se tenait sur sa gauche, appaisant par la même occasion son émoi devant l'oeuvre corrompu des elfes.

¤ ~~~~ > Pardonnez-moi d'évoquer son nom en ce lieu, mais Sauron est vivant, Dame Coÿläe... son désir envers les artéfacts, qui lui permettraient de retrouver sa puissance d'antan, est aujourd'hui sur le point de renaître.... en témoigne l'attraction que Valya a sur vos âmes de mortel.

Le descendant d'Elrond avait prononcé ces dernières paroles en les désignant de son regard, elle et Eldarion. En croisant leur regard, Elladan en avait évidemment profité pour réciter une courte incantation dans son esprit, souhaitant que le léger désir qui était né de leurs visions de Vilya soit à jamais oublié. Il s'approcha ensuite du nouveau roi du Gondor et déposa sa main gauche sur son épaule droite, comme il était de coutûme chez les soldats pour se donner courage avant la bataille. Plongeant ses yeux d'un bleu intense dans les siens, il lui dit:

¤ ~~~~ > Le pouvoir des elfes est encore assez grand pour dissimuler Vilya du joug des ténèbres. C'est pourquoi je le ramènerais à Fondcombe et l'y garderais caché jusqu'à la fin des temps. Pour ce qui est des six autres anneaux... je ne suis malheureusement pas en mesure de pouvoir les controler. Ayant été déjà aisément corrompus par l'Oeil, ils le seront encore et encore tant qu'ils ne seront pas détruit. Vous devez envoyer vos messagers quérir les seigneurs nains et les prévenir du danger qui les guettent. Ils ne doivent en aucun cas user de leurs anneaux pour n'importe quelle affaire que ce soit.. auquel cas ils seront rendus visible de l'ennemi aussi bien que le fut la Moria lorsque l'avidité de l'anneau de Balin l'avait conduit à creuser si profond pour trouver du Mithril, qu'il en avait réveillé un démon de l'ancien-temps. Pour ce qui est de son anneau perdu, j'irais moi-même à Khazad-Dûm et fouillerais de fond en comble les cavernes que creusèrent les nains pour en retrouver la trace et le détruire. Pendant ce temps, envoyez des éclaireurs sur les anciennes terres de l'ennemi et dans les cavernes propices à son refuge afin de repérer d'éventuelles bases avancées... si tel était déjà son degré de rétablissement.

Coÿläe prit grand soin d'écouter ce qui se disait tout autour d'elle. Elle n'était venue ici que pour s'entretenir avec Elessar des affaires des rôdeurs. Et voilà que... qu'elle se trouvait mêlée à une affaire des plus sombres.

Celui qui avait été connu sous le nom de Grand-Pas était mort et même si elle n'avait jamais connu l'homme, son coeur de Rôdeur était endoeuillé. Et maintenant la nouvelle du retour de l'Ennemi de toute chose en ce bas monde semblait l'avoir plongé dans l'obscurité, le doute et l'incertitude. Où qu'elle pose le regard, il n'y avait que des ténèbres impénétrables, une aura de mort et par endroit les lueurs de bûchers scintillait où l'on ne pouvait voir que des orcs y jeter vifs les derniers hommes libres des Terres du Milieu. Coÿläe essaya de détourner son regard mais il n'y avait plus guère que des orcs en ce monde, la cité blanche était à jamais souillée, les forêts brûlaient et les plaines de l'Arnor qu'elle affectionnait tant étaient recouvert de cadavres en putréfaction et de pestiférés agonisants.

Coÿläe sembla sursauter comme tirée d'un mauvais rêve. Elle se tenait toujours au milieu de la salle du trône du Roy du Gondor. Son regard fut attiré par une lueur douce mais ferme. Au centre, elle y voyait Elladan.

La voix douce de Coÿläe résonna alors. Son ton n'était pas doux et léger, sa voix n'était pas claire et la lueur au fond de son regard avait quelque froide détermination que l'on aurait pu croire diabolique.

Coÿläe : "Vous n'irez pas à Khazad-Dûm, monseigneur... Pas sans mon arc en tout cas et ce même si cela devait être ma dernière action. Je me joindrais à vous... Même si cela devait causer ma perte, comme ce fut le cas pour Tùrin, fils de Hùrin, qui alla défaire le père des dragons."

Et il était inutile pour la rôdeuse de préciser que ce n'était pas une offre mais un état de fait. Elle sentait au plus profond de son instinct de traqueuse des forêts que son chemin devrait suivre celui d'Elladan pour quelques temps et au grand damn de la sagesse elfique, Coÿläe suivait toujours son instinct.

La jeune femme avait suivit silencieusement l'échange une fois que Faramir II fut sorti de la salle du trône. Comme son habitude elle se tenait, belle et silencieuse aux cotés d'Eldarion. Alaena, malgré ses origines eloignées de la cour, s'était informée il y a bien longtemps au sujet des anneaux de pouvoir. Tout ce qu'elle avait pu en tirer était une version quelque peu enjolivée, de celle que l'on raconte aux enfants pour les endormir.

Seulement, s'il y a bien un point en lesquelles ces histoires sont fidéles, c'est en la description des anneaux.. Lorsque Elladan laissa entrevoir l'anneau, elle eut d'abord du mal à le distinguer, le fait qu'elle soit aux cotés d'Eldarion ne lui permettait pas une vue directe. Lorsqu'elle sentit ce dernier avancer vers Elladan, elle put alors distinguer un peu mieux l'objet qui semblait tant captiver son bien aimé...

Vilya. L'anneau de l'air. C'était une merveille, tant par son aspect en lui même, le plus bel anneau qu'elle eut jamais vu, mais aussi par l'impression qui s'en degageait. Cet anneau avait derrière lui toute une histoire, et cela fit froid dans le dos a Alaena de penser à tout ce qu'il avait pu accomplir. Fascinée par la pierre, elle ne put en detacher le regard, et elle n'entendit pas les paroles prononcées par Elladan ni celles par Coÿlaë. Eldarion s'eloigna de l'anneau, et elle le regarda, de plus en plus inquiete face à son comportement. Elle put deceler un mélange de desir et d'angoisse face à cet anneau et face aux nouvelles qu'il avait apprit...

En suivant la conversation, la jeune femme tomba des nues. Le maitre des tenebres serait toujours vivant? Alors tout ce pour quoi la communauté de jadis et les guerres qui se sont deroulées pour que les creatures de la Terre du Milieu soient libres n'avaient servi à rien?
Sous l'émotion, elle se sentit completement perdue.. Elle regarda la salle autour d'elle, ne reconnaissant plus les lieux, ni les personnes, elle était perdue...

Elle finit tout de même par revenir à elle, alors qu'Elladan donnait des conseils sur ce qu'il convenait au mieux de faire. Elladan donnait l'apparence de ne pas être le moins du monde dérouté par cette nouvelle, Coÿläe ne semblait pas encore avoir pris l'ampleur de la nouvelle, Eldarion se sentait au plus mal, et il en était de même pour Alaena. La jeune femme se mis en retrait, ordonna aux serviteurs d'apporter quelque chose de frais à boire, et d'un regard, s'enquit de l'état d'Eldarion. Elle lui fit un triste sourire pour lui montrer qu'elle le soutenait, qu'elle était là, qu'il pouvait compter sur elle.

Elle alla à ses cotés, et prit la parole pour la première fois depuis le début.

- Ces nouvelles sont très inquietantes Sire Elladan, et dans notre interet, il vaudrait mieux agir au plus vite.. Votre proposition me semble la plus sensée et il faudrait rassembler ces anneaux au plus vite. J'espere seulement que tous les conservent precieusement, et que les sbires de Sauron ne seront pas plus rapides que nous...

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