Prénom : Coÿläe
Age : Une vingtaine d'années...
Description Physique :
Jeune femme d'une vingtaine d'années, Coÿläe est très belle mais pas
vraiment souriante. Si sa moitiée droite est ravissante, sa moitié
gauche est plus effrayante car recouverte d'un immense tatouage qui
représente un dragon noir. Cette image ainsi que la lueur noire et
froide de son regard font qu'on la prend souvent pour un agent des
forces maléfiques. Pourtant Coÿläe est tout sauf un esprit malveilant
et maléfique. C'est quand on parle de son habitat naturel, que son
regard semble s'illuminer et ses yeux prennent une teinte verte. Elle
n'est pas très grande mais elle reste aussi belle qu'une elfe. Elle a
de longs cheveux orangés qui ressemblent à s'y méprendre aux flammes
que crachent les dragons.
Caractère :
Coÿläe est une Rôdeur du Nord et vit par et pour les forêts, plaines et
prairies qu'elle arpente. Elle aime la nature sous toutes ses formes.
mais au delà de son amour immodéré pour la nature, elle est un
personnage assez ambigüe. Elle possède une voix claire et ses chants et
récits sont agréable à l'oreille des humains et merveilleusement
mélodieux pour les elfes à l'ouïe et à la sensibilité plus fine. Coÿläe
est d'un autre côté une guerrière farouche et redoutable, toujours
crainte par ses ennemis et souvent par ses alliés.
Signe(s) Particulier(s) :
La moitié gauche de son corps est recouverte d'un immense tatouage, qui
représente un immense dragon au corps noir comme l'obsidienne mais qui
semble luir d'une lueur maléfique et redoutable, la tête de la bête se
trouve sur le visage de Coÿläe. Selon toute vraissemblance, il
s'agirait d'Ancalagon le Noir ou d'un autre Grand ver qui lui ressemble
fortement. Coÿläe ne parlera pas de ce tatouage pas même sous la
contrainte.
Race/Pays de Rattachement : Numénoréenne, élevée parmis les elfes des Hâvres-Gris puis parmis les Rôdeurs du Nord.
Equipment :
- Sindolïenel :
Un arc taillé dans un bois noble et souple. Il est finement ouvragé et
gravé subtilement, on peut voir à sa surface de merveilleuses runes et
de superbes feuilles de différents arbres des forêts de la Lorièn. On
dit que l'arc est dôté d'une volonté propre et qu'il ne se laissera
manier que par un porteur servant le même dessin que lui, fusse
involontairement.
- Une dague
d'acier d'une vingtaine de centimètres de long, avec un seul bord
tranchant et qui semble fredonner et siffler quand elle est maniée au
combat. Etonnament, elle n'a pas de nom, c'est une orpheline, comme
elle.
- Une armure légère qui n'entrave pas ses mouvements, ni sa discrétion.
- Une longue cape
avec une capuche et un chale, qui lui cache souvent le bas du visage.
Le tissu de couleur grisâtre peut paraître verdâtre selon la
luminosité. La cape est attachée par une broche en forme d'étoile
argentée sur l'épaule gauche, symbole des Rôdeurs du Nord.
Histoire :
De
toutes les contes et légendes, qui peuplent le quatrième Age de la
Terre du milieu en voici une qui est de loin étrange et mystérieuse.
Tout cela commence, il y a une vingtaine d'années quand au hasard de
leur errances à travers les terres d'Eriador, ils trouvèrent au pied
des montagnes, un enfant. Elle n'avait guère plus de quelques mois et
était accompagnée... du cadavre calcinée d'une humaine. Son corps était
recroquevillée au dessus du bébé, comme pour le protéger.
S'ils
étaient réputé être des hommes durs, les rôdeurs n'en était pas pour
autant sans coeur. Ce spectacle horrifiant n'avait pour eux qu'une
seule explication : une mère qui avait protégé son enfant au risque de
sa vie. Mais que diable faisaient la "mère" et l'enfant en ce lieu ? Personne ne le savait.
L'un
des rôdeurs proposa qu'on ramena l'enfant auprès des humains, un autre
argua qu'ils devraient garder l'enfant avec eux. Comment des hommes
sans demeure pouvaient-ils élever un enfant ? Leur art n'était pas
l'éducation d'enfant. L'enfant semblait écouter avec calme la
discussion. On eut cru qu'elle comprenait la discussion car quand l'un
des rôdeur proposa innocement de l'emmener vivre dans les arbres, elle
gazouilla de bonheur telle une hirondelle à l'arrivée du printemps. Il
n'y avait guère plus de lieu où laisser un enfant si jeune. Il ne
restait guère que quelques elfes dans les Terres du milieu. Nombreux
étaient ceux qui avaient rejoint les Hâvres-Gris, première étape d'un
très long voyage vers les Terres Immortelles.
Il y avait parmis
les rôdeurs présents un homme au pas plus léger, au regard plus fin et
qui semblait ne jamais devoir se fatiguer de parcourir les terres de
l'Eriador. Il décida qu'il accomplirait la longue et érilleuse tâche
qui devait l'emmener avec cette enfant jusqu'aux Hâvres Gris. L'enfant
fut confié aux soins d'une elfe, qui était née bien avant le plus
ancien des ancêtres du bébé. C'était une femme belle, au regard doux et
aimant. Quand il se posait sur vous, ce regard semblait vous délester
de votre fardeau, car c'était elle qui portait un terrible fardeau. La
belle et délicate elfe avait le coeur meurtris par la mort qui n'aurait
jamais du survenir de son unique enfant.
Il était hors de
question d'emmener l'enfant vers les Terres Immortelles mais il fut
élevé par les elfes pendant quinze années avant de retourner sous la
tutelle des Rôdeurs du Nord. Si la vie des Rôdeurs est difficile, la
belle elfe laissa son enfant repartir alors qu'elle s'embarqua vers les
Terres Immortelles. Elle n'hésita pas et n'eut pas de regret car dans
l'instant d'un souffle, elle avait appris à panser sa blessure et elle
vivait appaisée.
Coÿläe était devenue une belle jeune femme, il
est dit que quand elle quitta les Hâvres-Gris avec le Rôdeur, qui
devint son tuteur, ce fut lui qui arrêta de marcher le premier, vaincu
par la fatigue d'une si longue marche à travers les plaines de la Comté.
Elle
avait appris beaucoup au contact des elfes : un peu de leur sagesse, un
soupçon de leur chants et quelques uns de leurs plus beau contes et
légendes. Mais Coÿläe n'avait pas appris leur retenue et toute leur
sagesse. Elle était impétueuse, son courage frôlait parfois la folie,
au combat elle était impitoyable et implaccable et l'on en vint à se
demander si elle n'avait pas du sang maléfique d'un Grand Ver dans ses
veines. Sa main était sûre quand elle faisait chanter sa dague, son arc
portait très loin et très précisement à la manière des grands princes
archers elfes des Temps anciens. Et le soir, assise au coin du feu,
elle faisait chanter sa voix douce et envoutante, comme celle des
Lindar.
Coÿläe a depuis traversé maintes régions de l'Eriador et
ce à maintes reprises. Des plus vaillants et réputés des Rôdeurs, il ne
reste que quelques-uns qui parcourent inlassablement l'Eriador.
Grand-pas n'est plus depuis fort longtemps et voilà que le sage Roy
qu'il est devenu est passé de vie à trépas. Le fier et loyal Halbarad
était tombé de nombreuses années plutôt sur les champs du Pelennor.
Elrohir était partit loin vers l'ouest rejoindre son père Elrond sur
les Terres Immortelles. Elladan était retourné à Fondcombe.
Il
ne restait guère plus que Coÿläe et une poignée d'autres irreductibles.
Malgré son jeune âge et sa relative inexpérience, Coÿläe devint la
nouvelle chef des Rôdeurs du Nord. L'étonnant savoir de cette jeune
femme et sa détermination en font un exemple pour les rôdeurs.
Mais
même si elle est admirée pour ses chants, respectée pour son sens aigü
de la Justice, reconnue pour ses talents de forestière, elle est
surtout redoutée et crainte pour ses talents de guerrière impitoyable.
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