Kirden

Nom (Facultatif) : Rougelame
Prénom : Kirden
Age : 25 ans

Description Physique (qui ressemble à l'avatar de préférence!) (5 à 8 lignes) :
Grand (1m89), Kirden est néanmoins capable de se fondre dans une foule sans attirer l'attention. Cela est sans doute dû au fait que ses cheveux noirs, et ses yeux verts, le tout ressortant sur une peau plutôt pâle pour un homme du désert, le rendent "banal". Jamais coiffée, sa tignasse lui retombe naturellement en cascades sur les épaules, et en quelques mèches folles sur les yeux. Sur son menton, finement taillée, une courte barbe.
Sa carrure est un peu au dessus de la moyenne: on voit dans ses muscles qu'il a l'habitude du combat, ou du moins de l'activité physique. Il porte toujours sur lui une armure de cuir clouté, lamellée, qui lui laisse une grande souplesse. Son bras droit est presque entièrement couvert par une protection de bandelette de cuir. Du côté gauche, seul l'avant-bras est protégé. On sent dans le fait que ses abdominaux soient partiellement mis à nus un sacrifice de la sécurité pour la vitesse et l'agilité. Pour ce qui est des jambes, elles sont couvertes jusqu'à mi-cuisse par le même genre de protection que les bras, puis, un simple pantalon de tissu couvre sa peau jusqu'aux genoux, où il disparaît sous de hautes bottes de cuir très ajustées.
Ses armes sont dans son dos, croisées de telle sorte qu'une poignée se trouve à hauteur de l'épaule droite, et la seconde au niveau de la hache droite. Ce qui permet une plus grande discrétion et les rend plus rapides à dégainer quand Kirden porte sa cape de bure sombre, c'est à dire la plupart du temps. Et, capuchon rabaissé, il est dur à reconnaître...

Caractère (8 lignes) :
Fanatique. Ou alors profondément respectueux... Kirden représente l'archétype de l'assassin Haradrim qui n'hésite pas à tuer. Peu importe qui. Il diffère de la plupart de ses confrères par le fait qu'il préfère travailler avec un Seigneur de Guerre, accomplissant diverses "tâches" pour lui faciliter la victoire: espionnage, sabotage, assassinat sont pour lui des choses absolument normales. Si il n'éprouve pas de jouissance particulière à faire couler le sang des autres, il ne reste pas moins quelqu'un de particulièrement insensible.
Femme? Enfant? Vieillard? Nain? Peu importe, tant qu'ils ont du sang dans les veines, ils peuvent saigner. Et si ils peuvent saigner, on peut les tuer. Par conséquent, pourquoi se priver de le faire?

Signe(s) Particulier(s) :
Borgne: il manque l'oeil gauche à Kirden, qui n'en reste pas moins redoutable...

Race/Pays de Rattachement : Humain/Harad

Armes :
Deux sabres, fortement usagés...mais qui restent solides et fiables.

Auquel il convient d'ajouter quelques fioles de poison, et un poignard de forme classique, possèdant une lame dentelée, mais de dimensions telles qu'il peut servir à bien des types de combat...

Histoire (au moins 20 lignes) :
Si il faut retenir quelque chose de Kirden, c'est qu'il n'est pas particulièrement bien né et n'a de "Merci" à dire qu'à lui-même. Sixième fils d'un paysan du Harad, ses parents n'avaient plus d'endroits où le placer, dans aucune boutique du village voisin. Il grandissait donc avec la perpétuelle sensation d'être un objet inutile dont on cherchait à se débarrasser.
Si ses parents en avaient eu le courage, et l'avaient tué, nul doute qu'ils auraient été félicité par le Gondor et les autres Royaumes au Nord... Mais ils ne le firent pas. Quand un Hasharîn entra un jour dans le village, il cherchait un abri pour la nuit. On lui indiqua la "ferme", ou plutôt la palmeraie, tenue par les deux adultes susnommés.
Y voyant là une chance rêvée de se défaire de leur fils, les deux parents parvinrent, à force de boisson et de supplique, à faire accepter à ce assassin de prendre leur fils sous son aile. Et, pour éviter qu'après avoir cuvé son vin durant la nuit, il ne le refuse, ils lui firent signer un papier, afin "d'éviter les ragots sur le fait que nous l'ayons tué"...
Bon grès, mal grès, le lendemain, l'Hasharîn repartit suivit par celui qui allait devenir un de ses meilleurs élèves. Car, si la plupart des Hasharîn avaient de l'ambition, Kirden avait la rage et le désir de se venger de ceux qui l'avait trahit. Quand un entraînement au combat se présenta pour la première fois, il se fit bien évidemment écrasé par son maître, qui le traitait sans pitié, ne s'abaissant jamais pour lui permettre de ne porter, même un coup.
Kirden avait commencé cette dure vie à l'âge de dix ans. Au bout de quatre ans, et d'un nombre incalculable de coups et de doigts cassés, il parvint à battre son entraîneur. Lequel le félicita. Et, le lendemain, ils commençaient à travailler sur les poisons, sans pour autant négliger les sabres. Et, pendant encore cinq ans, ils se donnèrent l'un l'autre de nombreux coups.
Âgé de dix-sept ans, Kirden fut formé à l'art de se battre sans autre arme que son corps. Les nombreux exercices de souplesse qui lui avaient jusque là été infligés révélaient enfin leur but: capable de s'étirer de façon importante, le corps du jeune homme bougeait comme un brin d'herbe, évitant les coups et y répondant dans des séries de gestes techniques gracieux.
Quand il atteignit ses dix-neuf ans, Kirden étaient déjà sur la bonne voie pour devenir semblable à son maître. Il avait néanmoins sur le coeur une vieille rancune, toujours la même... le vieil homme avec lequel il voyageait depuis neuf ans lui fit forger une armes, dans le vieux style du Harad. Nul ne sut jamais combien elle avait pu coûter, mais elle avait été forgée. Et sur son pommeau était gravé la Rune des Hasharîn, qui leur servait de signe de reconnaissance...à eux, et à quiconque...
Et connurent leur baptême de sang dans une ferme, non loin d'un village. Cette nuit-là, elles prirent en silence la vie de huit personnes... Et depuis, de beaucoup d'autres... Deux ans plus tard, dans un soupir, celui qui avait tenu de père à Kirden s'éteignait, paisiblement dans une auberge. Son apprenti quitta l'établissement avec le corps de son maître, qu'il brûla sur une colline.
Il récupéra la lame dentelée qui avait prit tant de vies avant lui... Puis, tourna son regard vers Umbar. Là-bas, le Harad avait besoin de lui...

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